L’été est la saison où l’on peut se prélasser sur un transat avec un bon bouquin tout en profitant de l’extérieur, du chant des oiseaux, de la brise, de la chaleur… Le rêve!!
Je vous ai concocté une sélection de bouquins qui va vous faire passer un bon été à se reposer dans le jardin accompagnée d’une citronnade maison!
- Beignets de tomates vertes de Fannie Flag
résumé: Au sud de l’Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d’une voie ferrée… Ninny, quatre-vingt-six ans, se souvient et raconte à Evelyn les histoires incroyables de Whistle Stop. Et Evelyn qui vit très mal l’approche de la cinquantaine et sa condition de femme rangée, découvre un autre monde. Grâce à l’adorable vieille dame, elle peut enfin se révéler, s’affirmer… Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d’humour. Un baume au coeur, chaud et sucré.
- Testament à l’anglaise de Jonathan Coe
Résumé: Michael Owen, un jeune homme dépressif et agoraphobe, a été chargé par la vieille Tabitha Winshaw d’écrire la chronique de cette illustre famille. Cette dynastie se taille en effet la part du lion dans tous les domaines de la vie publique de l’Angleterre des années quatre-vingt, profitant sans vergogne de ses attributions et de ses relations… Et si la tante Tabitha disait vrai ? Si les tragédies familiales jamais élucidées étaient en fait des crimes maquillés ? Par une nuit d’orage, alors que tous sont réunis au vieux manoir de Winshaw Towers, la vérité éclatera… Un véritable tour de force littéraire, à la fois roman policier et cinglante satire politique de l’establishment.
- Le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon.
Résumé: Le roman raconte à la première personne, avec humour et sensibilité, les tribulations de Christopher, un enfant de 15 ans habitant à Swindon, atteint d’un trouble envhaissant du développement et soudain confronté à des événements qui perturbent son monde clos.
- Le mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti
Résumé: Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’oeil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
- Vingt-quatre heure de la vie d’une femme de Stephan Sweig
Résumé: Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle. Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites.
Je ne me lasse pas de le relire tous les étés.
- Ma mère: cette inconnue de Philippe Labro
Résumé: « Elle s’appelle Netka — que son père, qu’elle n’a jamais vu, avait ainsi prénommée. Au début, on disait sans doute Netouchka, et puis Netka. Son mari, mon père, l’appelait Netka. Nous disions maman, et les petits-enfants ont dit Mamika.
Netka, Netouchka, Mamika, il y a du slave dans ces noms qui sonnent clair, et pour cause. Elle a cinquante pour cent de sang polonais dans ses veines. Il me faudra beaucoup de temps pour mieux identifier la Pologne, chercher la trace du père inconnu, reconstituer la traversée de l’Europe, imaginer l’enfant-valise, la définir comme celle que l’on a abandonnée. Elle est, elle était ma mère. »